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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 20:04

vidéo récupérée sur le site des Editions de Terran, avec la belle voix de Raymonde



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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 19:09

en cherchant des idées de récoltes pour nos tisanes, trouvé un blog qui recèle de beaux articles ici

décidé de cueillir lierre terrestre + feuilles de framboisier + feuilles de cassissier + mélisse

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:23

quel fléau ! comment s'en débarrasser ?

enfin voilà la stratégie qui marche bien 
plutôt que les granulés bleus
ou la bière blonde :

la chasse à la main, le matin ou le soir, 
et on les enferme, mais oui
dans une bouteille en plastique que l'on rapporte chez soi et hop aux ordures
 *


comme on peut être malin alors !!!   on pose des pièges à l'air tellement inoffensif, pensez-donc :
un morceau de bois, une assiette cassée, des lambeaux de carton, tout leur va aux limaces 
elles pensent se reposer bien tranquilles 
et voilà, on sait d'avance alors où les cueillir

par contre il faut être pugnace, constant, faire un tour régulièrement

et à ceux qui auraient l'âme sensible, on vous le dit : au jardin, c'est elles ou nous   

*  on vous fait grâce de la recette de jus de limaces mortes à vaporiser sur les parcelles pour éloigner leurs congénères 

  

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 01:30

Pendant deux ans Semetzétou vous a proposé un cours mensuel, animé par Jacques Maubert, afin de découvrir les principes du jardinage bio, et plus particulièrement de la bio-dynamie (détail du programme écoulé en fin d'article).

Nous préparons actuellement un RV mensuel sous une nouvelle forme. Mais en attendant ne soyez pas dépourvus : consultez sans retenue les articles que nous mettons à votre disposition, allez vous promener sur le site de la BIO DYNAMIE et sur celui de TERRE VIVANTE et plongez-vous dans le Guide du jardin bio (de Jean-Paul Thorez et Brigitte Lapouge-Déjean) : tout y est à notre avis.

A bientôt pour un RV d'échanges en toute simplicité entre jardiniers                 

                      

                                ICI le site de la BIO DYNAMIE avec la page 'A faire au jardin' chaque semaine

                                ICI le site de TERRE VIVANTE qui fourmille de conseils et de références

                                ICI notre page BIBLIOGRAPHIE

 

Si vous souhaitez des informations sur le prochain RV à venir, merci d'envoyer un mail par rubrique Contact (en haut à droite) afin d'en connaître le lieu et la date.

 


Rappel du programme 2011-2013 animé par Jacques MAUBERT

en mairie de quartier 1 rue du Roi Albert puis

à l'école des Hauts de Queuleu 10 rue Alferd de Vigny

 

jacquesjuin2012

 Analyser la terre de son jardin, J.Maubert  juin 2012

 

Juin-Juillet 2011 utilité et enjeux du jardinage biologique
Septembre le maraîchage bio : visite de la ferme de François Chevallier
Oct-Novembre présentation du jardinage bio
Décembre
rotations de culture
Janvier 2012  calendrier lunaire - voir article   
Février   associations de plantes  et  plan du jardin
Mars traitements en culture bio - voir article
Avril plantes sauvages comestibles de printemps voir ici
Mai  compost
Juin

analyser la terre de son jardin

Août

plantes sauvages comestibles de l'été avec V.Loescher voir ici

Décembre

travail du sol -  phénologie en Lorraine - calendrier lunaire 2013

Janvier 2013

comprendre la lune

Février

les animaux du jardin (insectes auxiliaires ...)   voir ici les taupes

Mars réussir un semis 
Avril les petits fruits 
Mai le compost - la couverture du sol
Juin les grands principes

 

logometz

Action soutenue par la Ville de Metz



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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 00:31

COURS DE JARDINAGE JARDIN SEMETZETOU

BORDURES DE JARDIN EN SAULE

 

- Prévoir une grande quantité de branches de différentes longueurs et calibres

- Plusieurs hauteurs et styles possibles : basses pour clôture, hautes pour brise-vent, tressage fin ou grossier, haie vivante …

 

Explication de la bordure simple 

Principe :

- des piquets servant de tuteurs - doivent être costauds car ils tiennent la structure - leur hauteur varie selon la hauteur de la bordure retenue (de 40-50 cm à ++++) - le matériau : du bois rigide (saule, sapin châtaigner, chêne, noisetier) ou ferraille – si bois : doivent être assez droit et plus ou moins épais selon tressage retenu

- un plessis (le tressage) – il doit être monté assez haut car la partie au niveau du sol s’use assez vite (à renouveler tous les un à deux ans) – le renouvellement : ajouter un nouveau tressage sur le haut pour compenser l’usure au niveau du sol.

 

Réalisation de la bordure :

 

1 - Tri des branches selon leur calibre – branches à élaguer au maximum, on peut laisser 2-3 plumeaux au bout

 

2 – Choisir les branches les plus grosses pour y détailler les piquets avec un coupe-branche (nombre variable selon longueur prévue de la bordure) – prévoir 1 piquet tous les 40 cm environ - hauteur des piquets : 40 à 50cm minimum

 

3 - Planter les piquets aux 4 coins de la bordure à réaliser – comme pression importante, choisir les plus solides – planter les piquets avec un maillet pour qu’ils soient bien ancrés au sol

 

4 - Planter le restant des piquets tous les 40 cm en respectant ajustement en ligne et un même niveau de hauteur

 

5 – Commencer le tressage au niveau du sol en utilisant les plus grosses branches – prendre 2 branches de taille comparable : tresser devant et derrière les piquets pour une et inversement pour l’autre – attention à toujours respecter cette procédure de tressage par deux et en inverse sinon la bordure se déséquilibre – appuyer sur les branches tressées pour serrer

 

6 - Recommencer avec 2 autres branches en partant d’un peu plus loin que le départ initial et ainsi de suite – enchainer le tressage aux endroits où la bordure vous semble moins étoffée pour avoir toujours le même niveau de tressage

 

Remarques

- Pour le tressage, vous pouvez choisir de le faire en ligne ou de tresser également en utilisant les piquets aux coins (le tressage est alors continu, tournant autour du piquet de coin)

- Si vous choisissez un tressage fin, vous devez lier en fagot les branches tressées

- Vous pouvez réaliser également des haies vivantes en plantant dans le sol les brins souples du saule

 

Voir ALBUM PHOTOS

Atelier réalisé au jardin le 13 avril 2013 voir ICI   

Notice réalisée par Magali

 

Tressage de bordures 0257

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 08:55

Beaucoup de questions autour des taupes, ou comment s'en débarrasser. Voici un échange récent, en rubrique 'Commentaires' , qui éclaire sur la façon d'aborder le sujet au jardin.

Question : J'ai toujours eu des problèmes de taupe dans mon jardin et je n'ai jamais réussi à m'en débarrasser complètement. Avez-vous une solution autre que de mettre des pièges un peu partout ?

 Réponse Semetzétou :

ahlala ! mais nous,les taupes, on les AIME !

alors un site de professionnels taupiers, comment leur parler ?

Jacques Maubert a évoqué en avril la méthode élaborée avec les principes de R.Steiner, basée sur l'influence des planètes. Mars Jupiter et Saturne ayant pour concordance Mardi Jeudi Samedi, il faut produire qques vibrations dans le jardin (frapper le sol sec avec un soc par exemple) une fois par jour ces trois jours pendant 3 semaines. Les taupes interprètent ceci comme une période de chaleur et de sécheresse, elles passent leur chemin, s'en vont un peu plus loin. La qualité du résultat dépend de la qualité des vibrations, donc sur un sol sablonneux, frapper assez sèchement pour que les vibrations se répercutent convenablement.

En séance ce lundi 6 mai un participant a confirmé avoir fait l'expérience récemment. Il avait d'abord aplani les taupinières (pour vérifier si de nouvelles apparaîtraient ensuite). Il a procédé à la méthode un seul jour, les taupes sont parties, assez loin pour qu'il ne sache pas ce qu'elles sont devenues (donc pas d'ennui avec son voisin ;-)

      ICI un article sur le site de LA HULOTTE

La Hulotte s'occupe de la taupe n°68/69

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 13:33

On attend l'installation d'une cabane au jardin, le projet est en cours,

pour calmer toute impatience et rêver en peu, voici un article qui présente les maquettes issues d'un concours organisé en 2011 par le CAUE de Sarthe ainsi que la page du CAUE sur le même sujet. Il s'agissait de concevoir un prototype d'abri de jardin réalisable par le grand public en auto-construction, en privilégiant les matériaux de récupération. Beau sujet d'étude qui a donné lieu à une exposition des 150 maquettes et de 10 abris réalisés, ainsi qu'à l'édition d'un catalogue avec les fiches de montage.

Image 22

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 23:06

Lors du troc de plantes d'avril 2012, Lionel est venu nous présenter une façon simple et amusante de recycler les déchets de cuisine pour les transformer en compost et en engrais liquide : le lombricompostage, qui ravira les personnes sans jardin. Lionel a rédigé cette note explicative très pédagogique et l'a confiée à notre blog. Le transfert des croquis ne se fait pas correctement sur le blog, si besoin voir en bas de page les coordonnées de Lionel.

 

lombricompost1

 

FABRIQUER UN LOMBRICOMPOSTEUR

Matériel :

Plusieurs caisses de frigolite de taille identique

Grillage en plastique ou métal (maille 3-10mm)

Colle à bois

Pinceau et peinture foncée

Cutter

Pince ou ciseaux pour le grillage

  • Les caisses de frigolite peuvent être facilement récupérées dans les poissonneries.

  • Choisir le nombre et la taille des caisses selon votre production de déchets.

  • Le volume des bacs de compostage doit être d'environ 20 litres par kilo de déchet hebdomadaire (une famille de 4 personnes produit entre 2 et 4 kilos de déchets par semaine).

Etape 1 : Tracer avec une boite ou un couvercle round des cercles au fond de chaque bac de compostage (laisser environ 2cm entre chaque cercle), découper au cutter, conserver les chutes.

Etape 2 : Si les bacs comportent des trous, les boucher avec des pièces découpées dans les chutes. Les coller à la colle à bois. Vérifier l'étanchéité avant de poursuivre.

Etape 3 : Découper un grillage par bac de compostage pour qu'il rentre sans forcer au fond des bacs.

Etape 4 (facultative) : Coller 4 chutes à la colle à bois sous le bac de récupération d'engrais pour former des pieds du lombricomposteur.

Etape 5 : Peindre l'extérieur avec une peinture acrylique foncée (appliquer 2 ou 3 couches), la peinture va rendre les bacs opaques car les vers n'aiment pas la lumière.

Etape 6: Percer le couvercle avec une aiguille ou un clou très fin pour permettre à l'oxygène de se renouveler à l'intérieur du composteur. Les trous doivent être suffisamment petits pour éviter à des moucherons d'entrer.

Dernière étape : Poser les bacs les uns sur les autres comme sur la première figure.

 

SE PROCURER DES VERS 

Pour démarrer un lombricomposteur, il faut au moins 500g de vers de compost. 

Type de vers : Parmi les « vers de terre », seuls quelques-uns sont aptes à dégrader la matière organique. Les gros vers de terre pâles (Lombricus terrestris) que l'on trouve dans le jardin en bêchant ne sont pas utilisables pour le compostage. Ces vers sont des laboureurs, et donc des aérateurs du sol.

Les vers de compost (Eisenia foetida foetida) ou vers du fumier sont rouges, tigrés de gris ou de jaune, ils aiment les matières en décomposition et vivent en surface, au contact de la litière organique dont ils se nourrissent. Soumis à une forte pression de prédation, ils se reproduisent très vite.

Les chercher : On recherchera d’abord les vers aux endroits susceptibles de les abriter : un tas de fumier, un compost, un tas de déchets végétaux dans le fond d’un jardin feront certainement l’affaire. Il suffit généralement de remuer un peu les matières en décomposition pour découvrir une quantité parfois impressionnante de vers. Les populations se concentrent généralement vers le dessus des tas de compost, dans les portions supérieurs des sols, sous la litière, ou dans les parties plus décomposées et plus vieilles des fumiers.

Les attirer : Si aucun tas de compost ou de fumier n'est disponible, il est toujours possible d’attirer les vers présents dans une partie du jardin en utilisant une bonne vieille recette bien connue de certains pêcheurs. Il faut, pour cela, attendre la bonne saison et déposer chaque jour, sous quelques feuilles de carton ondulé maintenues humides, les marcs de café (mélangés avec des feuilles mi-décomposées, c’est encore mieux). Après quelques semaines, on trouve les vers rouges en grattant légèrement la surface du sol sous les cartons.

Les acheter : C'est la dernière solution, les vendeurs de lombricomposteur peuvent vous fournir des vers (compter environ 20€ pour 500g).

 

DEMARRER LE LOMBRICOMPOSTEUR 

Jour 1 : Mettre en place la litière puis y déposer les vers.

Les vers ont besoin d’une couche de litière d'une dizaine de centimètre d'épaisseur au fond du premier bac. Elle est constituée de matières fibreuses riches en carbone. La meilleure litière est un compost mi-mûr. Si vous n'en disposez pas, vous pouvez utiliser du fin broyat de branches, des petits morceaux de paille, des feuilles mortes, du carton ondulé ou des cartons d’oeufs déchiquetés. Il faut laisser tremper ces matières préalablement dans de l’eau et bien les essorer avant de les mettre en place de façon à leur donner l’humidité d’une éponge humide essorée. On ajoutera également un tout petit peu de déchets organiques.

De la 1ère semaine à la 8ème semaine : Ajouter un peu de déchets chaque semaine (250g-500g/semaine). À la 8ème semaine, les premiers déchets apportés devraient avoir disparus. Dès lors, les vers ont adoptés leur rythme de croisière et devraient manger environ la moitié de leur poids par jour (soit 1,75kg par semaine si vous avez démarré avec 500g de vers). Ne mettez pas plus de déchets que les vers ne peuvent en manger car ils pourriront et dégageront de mauvaises odeurs.

Les semaines suivantes : La population va augmenter progressivement (elle double chaque 2 mois si les conditions sont bonnes) puis se stabiliser.

Lorsqu'un bac de compostage est plein, ajouter un étage supplémentaire qui recevra les nouveaux déchets. Attention, les déchets se tassent rapidement, pour s'assurer qu'un bac est bien plein, on pourra attendre une semaine que le contenu du bac se soit tassé. Lorsque le dernier bac est plein, (après environ 6 mois), il est temps de passer à la récolte (voir paragraphe correspondant). Vérifiez régulièrement qu'il n'y a pas d'espace entre les bacs car les vers ne pourraient pas circuler entre les bacs.

 

ENTRETENIR LE LOMBRICOMPOSTEUR 

Que mangent les vers ?

A chaque repas :

  • 25 à 30% de matière carbonée (papier, carton, boites d’œuf...)

  • Le reste de matières azotées ( déchets de fruits et légumes crus, marc de café avec filtre, sachets de thé...)

Occasionnellement mais sans abuser :

  • Restes de repas et féculents

  • Agrumes (acide)

  • Grosses quantités d’un seul déchet ou les gros morceaux durs (long à décomposer)

Jamais :

  • Produits laitiers

  • Viandes, os, poissons

  • Papiers glacés et/ou imprimés en couleur (métaux lourds)

  • Ail, oignon, échalote (vermifuge

Comment prendre soin de mes vers ?

Les vers ne sont pas difficiles, mais il y a quelques règles simples à respecter :

  • leur environnement doit être sombre, aéré, calme (pas de vibrations), humide (il respire par la peau) et non-acide.

  • Ils doivent disposer de nourriture «consommable» : les déchets de cuisine ne sont pas attaqués tels quels par les vers, même la feuille de laitue est trop coriace. Heureusement des micro-organismes commencent un travail de destruction cellulaire qui ramollit les matières dont les vers vont se nourrir.

  • Ils ont besoin de contacts avec leurs congénères et de collaboration avec les organismes décomposeurs.

     

La température

La température idéale est comprise entre 15 et 25°C. En dessous de 5°C ou au dessus de 30°C des mortalités importantes ou des migrations massives peuvent survenir. Il faudra donc protéger son lombricomposteur du gel, ou des rayons directs du soleil en été.

L’humidité

Le taux d’humidité idéal est entre 75 et 85%. Des périodes prolongées de sécheresse entraînent une diminution marquée du nombre d’individus. Inversement, une humidité excessive limite l’aération du substrat et le manque d'oxygénation diminue l’activité des vers.

L'acidité

Avec le temps, la décomposition de la matière organique acidifie la litière. L'ajout régulier de coquilles d’œuf séchées et broyées corrige ce problème.

Attention aux aliments acides comme les agrumes et rhubarbe.

Le Ph idéal est entre 6,5 et

  •  

    RECOLTER LE COMPOST ET L'ENGRAIS LIQUIDE 

    L'engrais liquide : Il est récupéré à la base de votre lombricomposteur. C’est un excellent fertilisant qui peut être utilisé à condition de le diluer à dans 10 volumes d’eau car il est très concentré.

    Le compost : Après trois à six mois de lombricompostage, le compost est prêt. C’est un mélange de matière organique partiellement décomposée et de déjections de lombrics qui forme une matière granuleuse marron foncée. Plus le processus de décomposition est avancé, plus le lombricompost est riche en déjections. Pour le récolter, faites une rotation des bacs (celui du bas passe au dessus). Laissez le ouvert sous une lampe pendant environ 10min (les vers vont s’enfuir vers les étages du dessous). Récolter progressivement le compost en grattant le dessus. Vous n'êtes pas obligé de vous inquiéter des vers (c'est mieux de les laisser dans le bac, mais ça n'est pas absolument nécessaire).

    lombricompost2

    UTILISER LE COMPOST

    pour la pelouse et le potager : 20Kg pour 50 à 100 m2

    en plantation d’arbre: 1 à 3 Kg par arbuste selon sa taille

    en repiquage : 1 à 2 poignées par plant

    en jardinière : faire un mélange 1/3 de lombricompost et 2/3 de terre

    en plantation de fruits et légumes (tomate, fraisier, potiron, radis, cornichon, etc.) : directement dans le lombricompost pur

     

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Il y a beaucoup de ressources sur internet et la communauté des lombricomposteurs y est assez active. Sinon vous pouvez aussi m'écrire lionelgermain (ad) free.fr   remplacer (ad) par @

     

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 00:37

Image 20

Les cours de jardinage bio sont prévus sur 3 ans, la première session se termine en juin. Le jardin profite peu à peu des bons préceptes présentés par Jacques Maubert.

La séance de mars avait été consacrée aux traitements biologiques par les préparations de plantes.

Plantes étudiées : ortie, consoude, oignon, prêle, rhubarbe.

Modes de préparationmacération (plantes séjournant dans l'eau froide pendant plusieurs jours) ; infusion (plantes mises hors du feu dans de l'eau bouillante puis infusées jusqu'à complet refroidissement) ; décoction (plantes bouillies 20 mn puis infusées jusqu'à refroidissement).

Principes généraux : infusion, décoction et macération extraient de la plante des substances qui passent dans l'eau (azote, fer potasse, hormones, vitamines, oligo-élements ...) : le liquide obtenu est un stimulant biologique pour la croissance et pour la défense des cultures.

Selon plante et mode de préparation, on obtient soit un engrais (arrosage au pied) soit une protection phytosanitaire contre les maladies et les insectes (pulvérisation sur le feuillage).

 


 

 

Mise en pratique par une belle journée de mai au jardin partagé :

préparation d'un purin composé, ortie et consoude.


L'ortie stimule la croissance des plantes (meilleur enracinement et optimisation de l'activité photosynthétique) et les protège également des maladies. Elle équilibre la terre, elle favorise la transformation des matières organiques en humus.

La consoude possède de nombreux éléments minéraux, notamment de la potasse.

Ces deux plantes sont excellentes au jardin, sur les plantes mais également en action sur le compost.

La consoude pousse au jardin, l'ortie a été cueillie en forêt (dans un joli coin loin de toute pollution, découvert récemment lors d'une balade avec Valérie Loescher).

30 litres ont été mis en macération, qui permettront d'obtenir après dilution 300 litres de purin (30 arrosoirs).


Recette 

dénicher l'ortie

choisir un endroit non pollué, et y dénicher l'ortie.

purin : faire une belle cueillette

en faire une belle cueillette (le surplus finit en cake et omelette). laisser-reposer-l-eau-pendant-24h.JPG

l'eau du robinet repose 24h afin que le chlore s"évapore.

purin : consoude

la consoude est cueillie au jardin.

purin : mettre dans l'eau les plantes hâchées

hâcher ortie et consoude et mélanger à l'eau : dans chaque seau, 10l d"eau et 1kg de plantes. 

purin : remuer

 brasser tous les deux jours tant que des bulles apparaissent (14 jours en moyenne, variant selon les températures : cette année le purin était prêt en 9 jours) puis filtrer.

conserver en bidons fermés, à l'abri de la lumière. diluer au moment de l'utilisation. 

 


Notes de séance 

poids indiqué pour plantes fraîches (à diviser par 5 pour plantes sèches)

  infusion / décoction macération
ortie

infusion 10 g par litre d'eau

pulvérisation contre les maladies crypto en préventif

1 kg pour 10 litres d'eau

à 3,4 et 5 jours : pulvériser pur contre pucerons

à 14j : pulvériser au 1/50è contre maladies crypto

       : arroser au 1/10è au pied comme engrais

       : praliner au 1/20è avec argile

       : au 1/10è dans le compost

consoude  

1 kg pour 10 litres d'eau 

à 14 jours : arroser au 1/10ème au pied en engrais

              : au 1/20ème avec purin ortie, en pralin

prêle

décoction 200 g dans 2 litres d'eau

bouillir 20mn, ajouter 8 litres d'eau

pulvérisation contre maladies crypto

1 kg pour 10 litres d'eau

à 30 jours, dilué au 1/10è, au pied, 3 fois, à 1 semaine

d'intervalle - contre maladies crypto

oignon  

800 g pour 10 litres d'eau

à 10j : pulvériser au 1/10è contre pourriture grise

rhubarbe

infusion 1kg feuilles pour 10 litres d'eau

insecticide, en pulvérisation

efficace contre la mouche du poireau

 

Ne pas pulvériser pendant la floraison, car l'odeur des préparations fait fuir les butineurs.

Les traitements sont faits de préférence un soir en lune descendante : engrais en jour-feuille ; contre maladies crypto en jour-fleur sur le sol, en jour-fruit sur les arbres.

Pratique du purin : Mettre les plantes hâchées dans un récipient en bois, plastique ou grès. Ajouter de l'eau de pluie ou, si puisée au robinet, 24h avant pour enlever le chlore. Placer un couvercle non hermétique. Brasser tous les deux jours tant que des bulles apparaissent (signe de fermentation), puis filtrer. Filtré, le purin peut être conservé 1 an dans un récipient fermé à l'abri de la lumière.

Purin complet : ortie, prêle, consoude, oignon, rhubarbe, chou, pissenlit, achillée millefeuille, chélidoine, tanaisie, plantain, et une poignée de la mauvaise herbe dominante.

Fréquence des arrosages :  poireaux : 1 fois au repiquage              courgettes : tous les 15 jours, 2 litres

choux : 3 fois, 1 littre       céleris : 1 fois par semaine, 1 litre        tomates : tous les 15 jours, 1 litre 

 

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 21:12

Jacques Maubert a dévoilé pour nous les secrets de la Lune, ce lundi soir de janvier   

j maubert 

 

Alors qu'on entend ou lit fréquemment des commentaires sur l'influence de la nouvelle lune et de la pleine lune en jardinage, Jacques a expliqué qu'en biodynamie les raisons de l'influence de la Lune sont autres.

Le phénomène des lunaisons - nouvelle lune, lune croissante, pleine lune et lune décroissante (l'image de la Lune en somme, celle qui figure habituellement sur les calendriers) - appelé cycle synodique n'a aucun effet sur les plantes, sur le transport de sève. En effet lors de ce cycle de 29,5 jours, la masse de la Lune ne change pas : même masse même force d'attraction.


Mais la Lune connaît également le cycle tropique : le trajet de la lune étant incliné par rapport à l'écliptique, la lune est montante pendant 14 jours puis descendante sur 14 jours (le cycle tropique dure 27,3 jours). Donc pour un point donné du globe (Metz par exemple), la distance avec la Lune varie selon que la Lune est montante ou descendante.

Or la force d'attraction de la Lune sur un corps dépend de la distance qui la sépare de ce corps : donc pour une plante située en un point fixe du globe, la force d'attraction que cette plante subit de la lune varie selon que la Lune est montante ou descendante.

Quand la Lune est montante, sa distance avec le point du globe observé diminue, l'attraction augmente : elle favorise la montée de la sève vers les feuilles. C'est la période des semis.

Quand la Lune est descendante, sa distance avec le point du globe observé augmente, l'attraction diminue : il est plus facile pour la sève de descendre vers les racines. On pioche et on repique.


La Lune passe également, au cours de son cycle sidéral, devant les constellations zodiacales. Lors de son passage devant une constellation de Feu (bélier lion sagittaire), les légumes-fruits sont favorisés. Les légumes-fleurs bénéficient du passage de la Lune devant une constellation d'Air (gémeaux balance verseau). Les légumes -racines profitent des constellations de Terre (taureau vierge capricorne). Les constellations d'Eau (poissons cancer scorpion) favorisent les légumes-feuilles.

 

Et ce n'est pas tout : nos jardins vivent aussi sous l'influence du soleil et des planètes ... !

Influence du soleil ? la différence de température entre le jour et la nuit est, en moyenne, de 10°.  On sème le matin jusque vers 11h (la terre du jardin se dilate, expire), on travaille le sol et on repique le soir à partir de 17h (la terre se contracte, inspire).

 

La séance a été passionnante, chacun a pu l'aborder au niveau qui lui convenait : certains adopteront de nouvelles pratiques, armés du calendrier des semis de Marie Thun, d'autres picoreront quelques préceptes, d'autres enfin retiendront de cette soirée la dimension poétique, ésotérique, qui nous a permis de nous déconnecter un instant d'un quotidien empreint de réalisme ...

 

 

pour en savoir plus :

article Terre Vivante ici

agriculture biodynamique ici

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